En l’absence de message, de récit, d’idée, d’histoire, ou d’expérience utile, on ne peut pas parler de graphisme.
En l’absence de message clair, même si la « chose » est belle et visuellement fascinante, c’est une coquille vide.
Et c’est tout pour cette première règle.
II. Communiquer, c’est faire simple
La forme est porteuse de sens et rien dans cette forme ne doit venir brouiller le message et égarer le public. L’excès d’images et d’effets perturbe la communication. Tout ce qui n’apporte rien à la composition ou ne contribue pas au sens n’est pas du graphisme, juste de la décoration. Chaque élément visuel doit être pertinent et avoir une fonction précise, justifiée. Sinon, il doit être remplacé.
III. Soyez universel
Votre message est destiné à un public aussi large que possible, pas à quelques spécialistes de haut vol. Vous savez ce que vous avez voulu dire, la communauté des graphistes le verra aussi. Mais si le grand public ne comprend pas, à quoi bon ? Visez l’universel. Puisez dans le trésor commun des formes et métaphores de l’humanité. Créez des liens, pas des frontières. Et pour savoir si vos idées « marchent », soumettez-les à l’avis du premier venu.
IV. Moins c’est mieux
La théorie du « moins c’est mieux » n’est pas un dogme esthétique. C’est une question de bon sens : plus il y a d’éléments dans un espace donné, plus il est difficile de voir l’essentiel. Il ne faut surtout pas confondre « complexe » et « compliqué ». La vraie puissance créatrice est celle qui exploite le moins d’éléments possibles sans appauvrir l’expérience. Plus, c’est souvent trop, tout simplement.La théorie du « moins c’est mieux » n’est pas un dogme esthétique. C’est une question de bon sens : plus il y a d’éléments dans un espace donné, plus il est difficile de voir l’essentiel. Il ne faut surtout pas confondre « complexe » et « compliqué ». La vraie puissance créatrice est celle qui exploite le moins d’éléments possibles sans appauvrir l’expérience. Plus, c’est souvent trop, tout simplement.